Prodromes : à partir d'une oeuvre de Claude Lévêque

Ce que dit l'éditeur

« ... Les gens couraient partout, me bousculaient mais c'était une oasis. J'ai vu un immense vitrail coloré sous lequel je suis passé. J'ai trouvé un poste d'observation. J'ai recommencé à compter les rails, cette fois-ci par groupes de cinq. Je voyais l'étang de Mano, les stalagmites de bois, le brouillard, la cicatrice d'Igor, les hommes-singes, le monolithe. Ligeti envahissait mes oreilles. Claude Lévêque me parlait mais je ne comprenais plus rien. Je n'avais pas accès au cerveau lumineux. Ce salopard d'Hal avait fermé la grille. Je ne voyais pas comment j'allais sortir de cette gare. Je ne quittais pas la voie des yeux. J'ai recommencé à compter, de plus en plus vite, puis je me suis affaissé. Deux femmes m'ont aidé à me relever. J'ai réussi à dire Sala Rekalde. Elles ont appelé un taxi. Il était quatre heures et demie quand il m'a déposé devant la galerie. Depuis la rue, en descendant du taxi, je voyais au fond de la salle le cerveau rouge. Il clignotait. Doucement... »