Montpellier et la médecine andalouse au Moyen Age : transfert des textes et des savoirs
Jean-Louis Bosc
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn 1204, le roi d'Aragon devint seigneur de Montpellier. À partir de 1309, la papauté s'installa à Avignon. Sous ces deux patronages, l'Université de médecine connut, de la seconde moitié du XIIIe siècle à la fin du XIVe, sa période la plus florissante. Ce fut la période de plus grande activité littéraire de ses gradués. Après avoir assimilé les oeuvres arabes traduites au Mont-Cassin et à Tolède, les maîtres montpelliérains étaient à la recherche de nouveaux textes, tant pour leur enseignement que pour leur exercice, notamment au sein des deux cours. Or la récente intégration de Valence à la Couronne d'Aragon donnait accès à de nouveaux textes issus d'al-Andalus. Sous l'impulsion des maîtres montpelliérains, prospéra ainsi un second foyer ibérique de traduction. L'étude des citations trouvées chez les auteurs médicaux montpelliérains montre que sept oeuvres andalouses, traduites en latin entre le XIIIe et le XIVe siècle, sont citées dans une vingtaine d'oeuvres montpellieraines. Certaines de celles-ci, qui datent des XVe et XVIe siècles, prouvent que les textes traduits sont restés pendant des décennies à la disposition des étudiants montpelliérains. |
RésuméEtude consacrée au rôle de l'université de Montpellier dans la transmission des connaissances médicales au Moyen Age par le biais du catalan, langue de la couronne d'Aragon dans laquelle eut lieu un intense processus de vernacularisation du savoir. Elle se fonde sur l'analyse des auteurs andalous traduits en latin et en catalan cités dans les oeuvres des maîtres formés à Montpellier. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
8 juin 2016
Collection(s)
Histoire et sociétés
Rayon
Médecine
Contributeur(s) Lluís Cifuentes i Comamala
(Préfacier) EAN
9782367811932
Nombre de pages
510
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.7
cm
Poids
1020
g
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