La langue est-elle fasciste ? : langue, pouvoir, enseignement
Hélène Merlin-Kajman
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurIssue du romantisme, la modernité occidentale s'est construite par opposition avec le "classicisme", assimilé à un style de domination sociopolitique. Portée à l'excès, cette critique aboutit à la phrase fameuse de Roland Barthes, "la langue est fasciste", qui en dit long sur le contre-sens d'interprétation sur lequel se fonde cette critique. L'ouvrage d'Hélène Merlin-Kajman nous propose une tout autre vision du classicisme. La civilité qu'il a instaurée a eu pour fonction, dans la France du XVIIe siècle, de sortir de la violence des guerres civiles de religion pour instaurer une nouvelle forme de collectivité, qui se situerait au-delà des affrontements entre communautés. Il faut dénouer cette erreur historique pour purger la modernité de sa part mortifère, telle qu'elle s'exprime notamment à travers des formes de pédagogie qui, sous couleur de progressisme, se réduisent à donner une vision négative de la norme. |
RésuméIssue du romantisme, la modernité occidentale s'est construite par opposition avec le classicisme synonyme de tyrannie. H. Merlin-Kajman propose une autre vision du classicisme synonyme de civilité au XVIIe siècle, étrangère à l'intolérance religieuse ou à tout esprit communautaire. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
5 février 2003
Collection(s)
La couleur des idées
Rayon
Politique
EAN
9782020572774
Nombre de pages
413
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.5
cm
Poids
414
g
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