Les lièvres pendus : et autres nouvelles

Ce que dit l'éditeur

Voici, brossées en quelques pages, parfois les vies, parfois des instants de vie de paysans de la Petite Montagne, dans le sud-ouest du Jura, au cours de ce 20^e siècle qui a provoqué la disparition de la société rurale traditionnelle qui pourtant avait su s'adapter à toutes les difficultés, à tous les changements, jusqu'à paraître immuable. Dans des textes brefs et émouvants Colette Merlin observe une société qui va disparaître, elle se fait « l'écho d'une mémoire ancienne aujourd'hui silencieuse » pour nous raconter des vies ordinaires et singulières, des vies de labeur obstiné, des « petites vies », « petites et ordinaires. Minuscules, quoi ! Petite vies. Certainement. Cependant les yeux ouverts à la lumière du jour. A chacun sa part de lumière jusqu'au royaume des ombres. »

On entend vraiment ici les paysans de la Petite Montagne, non pas parce qu'on y transcrirait un langage parlé, mais parce que la mémoire de l'auteur nous transmet ces vies et ces moments de vie avec la plus grande précision. Cette société villageoise si proche s'est maintenant effacée, ne restent que les souvenirs d'un temps disparu.