Journal. Premiers cahiers : 1954-1960
Alejandra Pizarnik
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur1954 - « Qui m'a appris le nom de Shakespeare ? Personne. Je suis née avec ce nom gravé a priori dans ma nébuleuse. " Ça ", c'est l'éternité ! » 1955 - « Tu es un être humain, Alejandra. Des ions négatifs et positifs explosent dans ta sphère. » 1956 - « ce Journal m'évoque de l'onanisme littéraire. Je vais arrêter. » 1957 - « Possibilité de vivre ? Oui, il y en a une. C'est la page blanche, c'est me dépeindre sur le papier, c'est sortir hors de moi-même et voyager dans une page blanche. » 1958 - « Cette manière d'être étendue, gisant, noyée en moi-même, sans jamais me perdre de vue, même dans l'aliénation, à quoi obéit-elle ? À ce que je ne trouve rien de plus intéressant que moi. » 1959 - « Je suis tout entière un être littéraire. » 1960 - « Mais j'ai peur de confondre la littérature et la vie. » |
RésuméCommencé alors que l'auteure a tout juste 18 ans, son journal signe dès ses débuts sa vocation littéraire. Elle y revendique ses modèles dans l'écriture diaristique : K. Mansfield, V. Woolf, F. Kafka mais aussi C. Baudelaire. Exprimant le moi dans la lignée de M. Proust et le je dans celle de A. Rimbaud, il témoigne de sa quête éperdue de vérité et de l'absolue nécessité de l'écriture. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 avril 2021
Rayon
Littérature espagnole
Contributeur(s) Clément Bondu
(Traducteur), Clément Bondu
(Postfacier) EAN
9782356541024
Nombre de pages
361
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
2.3
cm
Poids
578
g
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