Le droit des relations Eglise-Etats chez Louis de Naurois et Henri Wagnon : histoire comparée de deux doctrines
Pierre Laffon de Mazières
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe droit des relations Église-États chez Louis de Naurois et Henri Wagnon Histoire comparée de deux doctrines Alors que le Concile Vatican II (1962-1965) ouvre de nouvelles perspectives à l'Église et à sa mission évangélisatrice au coeur du monde, deux juristes de l'Église s'attellent à traduire ces réformes en langage canonique, dans la fidélité à la tradition et au magistère. L'étude de la pensée de ces deux auteurs est l'objet de cet ouvrage. Le premier de ces canonistes, Louis de Naurois (1909-2006), fut un professeur de l'Institut Catholique de Toulouse. De l'étude de sa biographie et de ses écrits se dégage la figure d'un canoniste qui, rapidement, s'est éloigné des thèses les plus classiques concernant ces rapports entre les sphères spirituelle et temporelle. La matière qui traitait de ces relations entre les deux sphères était celle du Ius Publicum Ecclesiasticum qui reposait sur trois piliers : l'Église comprise comme société juridique parfaite, le pouvoir indirect de l'Église en matière temporelle, la nécessité de l'État confessionnel. Louis de Naurois s'est opposé à ces deux derniers piliers. Il l'a fait dans le respect du magistère et son effort de juste conceptualisation des rapports entre l'Église et l'État est intéressant en tant qu'il est précurseur du Concile Vatican II, spécialement de la déclaration Dignitatis Humanae. Quant au deuxième juriste, Henri Wagnon (1906-1983), connu pour avoir démontré que le concordat est un véritable traité de droit international, il provient d'un contexte différent. Son pays, la Belgique, était alors encore profondément catholique alors que la France était bien plus sécularisée. Il ne s'oppose pas aussi frontalement que Naurois au vieux Ius Publicum Ecclesiasticum mais rien ne l'empêche de chercher des voies novatrices pour que la sphère spirituelle et la sphère temporelle puissent se rencontrer sur un terrain juridique sûr. À l'université de Louvain, centre important du néo-thomisme, Henri Wagnon a également bénéficié de l'influence de la pensée de saint Thomas d'Aquin. Cette étude comparée de deux doctrines apporte des éléments permettant une lecture de l'histoire de l'Église récente au prisme de l'herméneutique de la réforme dans la continuité chère à Benoît XVI. |
RésuméUne étude sur deux juristes de l'Eglise et sur leur traduction des réformes du concile Vatican II en langage canonique. L'analyse de leurs doctrines apporte des éléments pour mieux comprendre l'histoire du catholicisme. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 décembre 2020
Collection(s)
Religions & spiritualité
Rayon
Droit canonique : études
Contributeur(s) Roland Minnerath
(Préfacier) EAN
9782343216065
Nombre de pages
432
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
2.3
cm
Poids
700
g
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