La phrase
François Salvaing
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMille et une nuits Une petite phrase. Mais que personne n'a oubliée. Le temps d'être prononcée par le Premier ministre en exercice, et la confiance des gouvernés envers les gouvernants et leur volonté d'agir se lézarde pour longtemps. Il était venu exposer bilan et programme au Vingt Heures d'une grande chaîne de télévision ; il lâcha crûment ce qu'aucun homme d'État avant lui n'aurait osé avouer. Rare moment de vérité. Son interviewer se figurait qu'il allait dire quelque-chose-de-gauche contre le énième « licenciement boursier » annoncé. Cela ne fut pas le cas et chacun comprit : face à la mondialisation, il n'y a rien à attendre de la puissance publique. La phrase aurait pu rester sans écho. Elle a provoqué un bouleversement qui n'a cessé de s'amplifier et continue son travail de sape. Comment conjurer l'aveu d'impuissance qui hante toute la classe politique ? François Salvaing ressuscite l'instant et la période où fut formulée la phrase calamiteuse, pour en disséquer les enjeux qui se font encore sentir dans la campagne 2007. |
RésuméLe romancier dissèque un moment de vérité politique et ses répercussions. En septembre 1999, lors d'un journal télévisé, Lionel Jospin, Premier ministre en exercice, déclarait à propos de la suppréssion de 2.000 emplois chez Michelin : "Je ne crois pas qu'il faut tout attendre de l'Etat et du gouvernement." ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 octobre 2006
Collection(s)
Essai
Rayon
Politique
EAN
9782842059934
Nombre de pages
108
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
0.6
cm
Poids
104
g
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