Le tribunal de l'imaginaire : essai
Gisèle Mathieu-Castellani
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Tribunal imaginaire S'accuser, se défendre, porter plainte, exiger réparation, crier vengeance : en aura-t-on jamais fini avec le jugement ? La représentation du jury et des juges en toge laisse mainte empreinte dans notre univers mental : comme le théâtre et le cinéma qui nous offrent l'occasion de vivre par procuration les épisodes dramatiques d'un procès, la littérature recompose souvent, en particulier dans les autobiographies, cette scène judiciaire où un accusé, innocent ou coupable, se trouve confronté à un tribunal imaginaire : lorsque l'écrivain, confiant à l'écriture ses doutes, son angoisse, se sent tenu d'avouer une faute, il semble alors entendre cet impératif solennel « Accusé, levez-vous ! », et, convoqué devant le tribunal intime de sa conscience, il se présente en un innocent présumé coupable, pour « porter plainte » devant les juges chargés de l'entendre, et de l'absoudre. Le modèle judiciaire met au jour une composante de l'imaginaire, cette conscience coupable, cette mauvaise conscience qui aiguillonne le désir d'écrire pour dire enfin qui on est en vérité. Le procès n'est-il pas interminable ? |
RésuméAnalyse du thème du tribunal, présent dans l'oeuvre de J. J. Rousseau, F. Kafka ou J. Genet, qui prend pour point de départ la mauvaise conscience de l'écrivain présidant à la genèse de l'oeuvre. Accusateur et accusé, l'écrivain confie à l'écriture ses doutes, reprenant le modèle biblique du jugement et la trame psychologique d'une enfance revécue à la lumière de la littérature. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
28 avril 2006
Collection(s)
Voix intérieures
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782268058009
Nombre de pages
287
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.4
cm
Poids
357
g
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