Norbert Elias : une sociologie des processus
Sabine Delzescaux
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa théorie du processus de civilisation formulée par Norbert Elias (1897-1990) à la veille de la Seconde Guerre Mondiale a suscité dans les sciences sociales le plus vif intérêt mais aussi les plus vives controverses. Comment ce sociologue juif allemand, exilé en Angleterre depuis 1935, pouvait-il, alors même que la guerre en Europe devenait imminente, soutenir que l'un des traits distinctifs de l'homme moderne concernait précisément sa plus grande capacité à réguler, autrement que sous le joug de la contrainte extérieure, ses affects et ses pulsions ? Pour répondre à cette interrogation, et quoique la théorie de la civilisation ne soit pas réductible à ce trop bref et schématique énoncé, il était nécessaire, en premier lieu, de s'interroger sur la spécificité du cadre de référence épistémologique et théorique qu'Elias assigne à cette sociologie des processus dont il se voulait l'initiateur, voire le fondateur. Quelle reconstruction de l'espace sociologique propose-t-il et quelles orientations théoriques fondamentales cette reconstruction appelle-t-elle ? Tels sont les questionnements du premier volume de la recherche que l'auteur a consacrée à l'œuvre de Norbert Elias. |
RésuméLa théorie du processus de civilisation formulée par Norbert Elias à la veille de la Seconde Guerre Mondiale a suscité dans les sciences sociales le plus vif intérêt, mais aussi les plus vives controverses. Il soutient que l'un des traits caractéristiques de l'homme moderne est sa grande capacité à réguler, autrement que sous le joug de de la contrainte extérieure, ses affects et ses pulsions. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 mai 2002
Collection(s)
Logiques sociales
Rayon
Sociologie et anthropologie
Contributeur(s) Pierre Ansart
(Préfacier) EAN
9782747524483
Nombre de pages
319
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.7
cm
Poids
428
g
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