La garde rouge raconte : histoire du comité ouvrier de la Magneti Marelli : Milan 1975-78
Emilio Mentasti
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans une grande usine milanaise, la Magneti Marelli, plusieurs dizaines de salariés s'organisent au milieu des années 1970 contre la direction et les syndicats dans un Comité politique ouvrier. Bientôt, cette « Garde rouge » comptera plusieurs centaines d'ouvriers (sur les 5 000 de l'usine) - soit une force équivalente à celle du PCI - et sera en mesure d'imposer l'arrêt des mesures de restructuration (licenciements, délocalisation). Ce Comité ouvrier ne reste pas cantonné dans les murs de l'usine et participe aux autres luttes, grèves, manifestations, nombreuses à l'époque en Lombardie et dans toute l'Italie, et notamment à cette manière radicale de combattre l'inflation : les « autoréductions ». La Magneti Marelli ne fut pas la seule usine italienne à connaître des organes autonomes ouvriers, mais c'est son Comité qui a servi de référence à tous les autres, à la fois par ses initiatives propres et par sa capacité à faire profiter de son expérience les ouvriers des petites entreprises environnantes. Ce combat exemplaire s'inscrit dans le cours de cette tentative révolutionnaire des années 1968-1979, qu'il importe de défendre contre les falsifications et les calomnies qui l'accablent, et d'en tirer toutes les leçons qui s'imposent. |
RésuméHistoire des luttes ouvrières et du comité qui se constitua pour défendre les salariés de l'usine milanaise Magneti Marelli au milieu des années 1970. Fait le point sur la réflexion politique des syndicalistes et sur les tentatives révolutionnaires de cette époque. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 septembre 2009
Collection(s)
Les nuits rouges
Rayon
Economie
Contributeur(s) Yves Coleman & Antoine Hasard
(Traducteur) EAN
9782913112360
Nombre de pages
233
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
cm
Poids
268
g
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