Les hauteurs de Moab : carnets 2008-2009
Georges Haldas
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurJe pense que l'introspection n'a pas grand sens en soi. C'est en parlant des autres qu'on se révèle le mieux, dans la mesure où l'inconscient se mêle à la conscience. Mais là n'est pas en l'occurrence le plus important. Le plus important est que rien ne me paraît plus symbolique de l'État de Poésie que ce qui arrive à Moïse. À savoir que pendant quarante ans il emmène le peuple juif vers la terre de Canaan qui lui est promise et que du haut d'une montagne au pays de Moab, il le contemple mais sans pouvoir y entrer lui-même. Seuls ses compagnons peuvent y pénétrer. C'est, si on peut dire, son mini Golgotha. De même, dans l'État de Poésie, on n'atteint jamais cet ineffable - l'être - que l'on vise. Raison pour laquelle j'ai intitulé ce livre, contenant les Carnets 2008 et 2009, Les Hauteurs de Moab. Je dirais encore pour tout résumer, qu'en ce qui me concerne, l'État de Poésie, Moïse, le Christ, tout se tient. Oui, ce qui est perdu dans le relatif est un gain dans l'absolu. Bref, l'universel est là, au travers même des religions les plus diverses. Du moins me semble-t-il. |
RésuméEssai sur les logophages, ceux qui écrivent en état de poésie, qui dévorent les mots, lesquels en retour les alimentent. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 novembre 2010
Rayon
Littérature française
EAN
9782825140789
Nombre de pages
255
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
16.0
cm x
2.3
cm
Poids
394
g
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