Ça, qui me poursuit : livre de lectures et de paysages
Sylvie Durbec
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSylvie Durbec écrit l'enfant, celui qui découvre la tristesse [de] la plume sans l'oiseau, ou celui qui découvre les mots écrits / par son grand-père juste avant / le silence définitif. Sylvie Durbec écrit fils et petits-fils, laisse les générations se côtoyer entre elles et se transmettre les douleurs qui les ont traversées. On pourrait croire dans les premiers poèmes de Ça qui me poursuit, qu'il s'agit d'un recueil de famille, au plus près de la poète, un recueil l'engageant elle, la petite fille mais aussi la mère. Mais Sylvie Durbec nous entraîne beaucoup plus loin à travers les champs et un chemin d'herbes disparues aux doigts des pieds des morts. Elle nous conduit au monde, confrontée à toute sa violence. La poète s'interroge au sujet de ces fratries prêtes à mourir ensemble, avec des bombes dans les sacs à dos. D'où vient alors ce mot qui désigne une telle fraternité ? Les mères ont donné un nom à leurs fils, alors comment ont-elles pu rester dans le déni de leurs actes ? Ceux qui tuent à Bruxelles ou à Boston ont un visage et cela poursuit la poète. Le texte monte à ce moment en puissance, il avait démarré tout doucement, presque dans la légèreté. Le lecteur attentif devinera que ce qui s'écrit dans les premiers poèmes prend alors sens : parfois je peux inventer / tout un monde / parfois je ne peux pas / pas même / un / tout petit (...) |
RésuméRecueil de poèmes en vers libres évoquant les douleurs traversées par la famille de l'auteure ainsi que la violence du monde. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 septembre 2020
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Cécile Guivarch
(Préfacier) EAN
9782390550006
Nombre de pages
76
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
0.8
cm
Poids
130
g
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