Schopenhauer, Machado de Assis, Italo Svevo ou L'homme sans Dieu
Florent Kohler
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur
Schopenhauer, Machado de Assis,
Dans le dernier paragraphe de La Coscienza di Zeno, d'Italo Svevo, il est suggéré qu'une bombe placée au centre de la planète en finirait avec «les parasites et les maladies». Qui connaît l'uvre de Machado de Assis ne saurait lire cette conclusion apocalyptique sans éprouver un sentiment de familiarité; les Memorias Póstumas de Brás Cubas s'achèvent en effet par une phrase similaire, où Brás Cubas, n'ayant pas eu d'enfant, se félicite de n'avoir «transmis à aucune créature le legs de notre misère». Malgré la distance dans l'espace et dans le temps, et bien que ces auteurs fussent inconnus l'un a l'autre, l'expression chez tous deux d'un pessimisme aussi radical, qui appelle de ses vux la fin de l'humanité, nous amène à nous interroger sur un état de la pensée qui est intenable : dès lors que nous interrogeons le sens de notre vie sur terre, et que les réponses que nous y apportons sont profondément négatives, le suicide paraît s'imposer.
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RésuméLa pensée schopenhauerienne est celle du désespoir : elle montre le sentiment d'angoisse renaissant devant la douleur du monde. Analyse de la pensée de Schopenhauer, puis de celle de Machado et de Svevo : la conscience définie comme sénile, la difficulté d'appréhender la réalité, l'état de connaissance délivré de l'individualité, c'est-à-dire l'état de sérénité. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 juillet 2004
Collection(s)
Critiques littéraires
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782747568111
Nombre de pages
405
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.2
cm
Poids
300
g
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