A choeur perdu : les traces du choeur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle
Josefa Terribilini
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu XVIIe siècle, en France, le choeur déserte les scènes tragiques. Véritable colonne Vertébrale des tragédies grecques, il avait perduré jusqu'à la fin du XVIe siècle et ne réapparaîtra dans le genre de la tragédie parlée qu'au siècle suivant. Mais s'il disparaît dans l'intervalle en tant que groupe physiquement présent, l'élément choral ne s'absente pas pour autant. Tel est l'enjeu de cet essai : mettre au jour, à partir des récritures d'Antigone et d'Iphigénie par Jean de Rotrou et par Jean Racine, les traces du choeur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle. Car l'éviction et la reconfiguration, dans certaines fonctions. de ce médiateur désormais indésirable entre la scène et la salle, a des conséquences déterminantes sur la composition de l'action, les caractères des personnages et l'expérience du spectateur. L'ouvrage éclaire ainsi sous un angle inédit le fonctionnement dramaturgique de la tragédie classique, tout en invitant à s'interroger sur les véritables causes du redéploiement du choeur dans la production théâtrale ultérieure. |
RésuméUne étude des traces du choeur antique dans la tragédie française du XVIIe siècle à partir des réécritures d'Antigone et d'Iphigénie de Jean de Rotrou et de Jean Racine. L'effacement de ces éléments choraux joue un rôle décisif dans la relation entre la scène et le spectateur, la composition de l'action et les caractères des personnages. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
11 février 2021
Collection(s)
Essais
Rayon
Poésie et théâtre
Contributeur(s) Lise Michel
(Postfacier) EAN
9782940355280
Nombre de pages
146
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
180
g
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