Je bois donc je suis
Roger Scruton
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes Anciens avaient trouvé une solution au problème de l'alcool : ils en faisaient un rituel religieux, le considéraient comme l'incarnation d'un dieu et envisageaient l'ivresse perturbatrice comme étant le fait du dieu et non de l'adorateur. Peu à peu, le vin s'est séparé de ses origines orgiaques pour devenir avant tout une libation solennelle aux Olympiens puis à l'Eucharistie chrétienne - cette brève rencontre avec le sacré qui a pour but la réconciliation. Nous connaissons l'opinion médicale selon laquelle boire un verre ou deux par jour est bon pour la santé, ainsi que l'opinion concurrente qui veut que boire plus d'un verre ou deux nous soit fatal. Face à cette doxa, l'auteur soutient que le vin, goûté dans le bon état d'esprit, est incontestablement bon pour l'âme. Et la philosophie est ce qui existe de mieux pour accompagner le vin. En pensant avec le vin, vous n'apprenez pas seulement à boire en pensant mais à penser en buvant. Toute connaissance est ivresse. |
RésuméLes anciens avaient trouvé une solution au problème de l'alcool : ils l'intégraient aux rituels religieux et le considéraient comme l'incarnation d'un dieu. Selon l'opinion médicale, boire un verre ou deux par jour est bon pour la santé mais l'avis contraire existe aussi. R. Scruton soutient que le vin bu dans un bon état d'esprit est profitable pour l'âme. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 mars 2011
Collection(s)
L'autre pensée
Rayon
Histoire : alimentation
Contributeur(s) Elsa Boyer
(Traducteur) EAN
9782234064942
Nombre de pages
288
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
12.0
cm x
1.6
cm
Poids
295
g
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