La nature de la société : organicisme et sciences sociales au XIXe siècle
Claude Blanckaert
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur
LA NATURE DE LA SOCIÉTÉ
Depuis la Révolution française, la sociologie s'est présentée et représentée comme une « physiologie » attachée à rendre sa liberté d'allure à un « corps social » préjugé souffrant, voire moribond. Le sociologue du XIXe siècle connaît ses codes sémiotiques. Il scrute l'irritabilité des organes, enregistre les fièvres civiles et s'efforce d'en comprendre l'origine. Les phénomènes sociaux, en effet, ne vont pas sans raisons. La physiologie est déterministe. Son expertise s'étend aux régulations d'ensemble d'un « superorganisme » social dont l'anatomie morale et les équilibres spontanés procèdent, comme il est d'usage dans les sciences du vivant, d'une problématique des rapports entre structure et fonction, de la hiérarchie des parties constituantes et de l'accommodation aux circonstances externes. Par convergence de but et de moyen, la sociologie rencontre le paradigme de l'organisation. Elle s'agglomère avec l'histoire naturelle jusqu'à s'y confondre pour former avec elle une doctrine connue depuis lors sous le nom d' « organicisme ».
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RésuméL'organicisme, rencontre de la sociologie avec le paradigme de l'organisation, est à la fois une science descriptive et une philosophie normative. Cette étude interroge la périodisation du mouvement organiciste, et l'étayage biologique des réflexions menées sur la nature de la société et l'inspiration solidariste au coeur de la question sociale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 janvier 2005
Collection(s)
Histoire des sciences humaines
Rayon
Sociologie et anthropologie
EAN
9782747576918
Nombre de pages
158
pages
Reliure
Broché
Dimensions
2.0
cm x
3.0
cm x
0.9
cm
Poids
240
g
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