Le Nord perdu : contribution à une enquête sur une chose privée de nom jusqu'à ce jour
Patrick Guyon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe nord perdu fut écrit en hommage à la revue gasconne Reclams, à l'occasion de ses cent ans. L'étrange sommation, ici, ce fut d'imaginer que toute oeuvre est debout, d'abord, comme la réponse à une question qu'elle dissimule : Lenga, lenga, qui ès - lenga ? La réponse prit la forme des trois chants qu'annonce le prologue, qui se diront successivement «poème géographique», «poème suaire», «poème furieux». Le premier chant donne une voix au Nord, puisque, par paradoxe, celui qui parle à ses amis de l'Escola Gaston Febus est un poète de langue d'oïl. Le second chant prend le parti, non d'une langue, mais de toutes, «petites et grandes». Et même, faudrait-il dire, plus que des langues elles-mêmes, des poèmes qu'on y fait et de l'énigme qui s'y joue. Le troisième chant, enfin, est la même philippique imprévue contre le noir principe qui ruine le langage et qui, le faisant contrevenir à sa définition - instituer la vie - met en péril l'humanité comme telle. Mais ce n'est pas le moindre paradoxe qu'un cri de guerre contre la mort des langues soulève ensemble deux grandes langues historiques, jadis rivales : comme s'il était absurde de croire que l'une est impériale, que l'autre est humiliée. Non, ce n'est pas la moindre énigme qu'on entende un seul cri dans deux voix. |
RésuméPoème en prose dédié aux langues minoritaires. ©Electre 2025 |
Caractéristiques EAN
9782912233073
Nombre de pages
67
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
cm
Poids
300
g
|