Le sport est la propagande du progrès
Paul Virilio
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe sport est la propagande du progrès « Le sport a toujours été la propagande du progrès. La performance sur l'homodrome, le stade ou le cirque, engendre la mutation du corps. Avec le cavalier, le voilier, on assiste à un dédoublement de la corporéité de l'athlète et au développement de la vitesse. Après l'hippodrome, le vélodrome, l'autodrome, le vidéodrome fait apparaître le dédoublement de la personnalité. L'athlète est réduit à son image retransmise dans le monde entier pour la satisfaction des foules, pour le communisme des affects. » Paul Virilio livre dans ce court texte une histoire de l'homme en quête de vitesse jusqu'à l'inertie - en quête de désincarnation jusqu'à sa propre disparition. La modernité de sa théorie critique de l'accélération ne dissimule pas sa nostalgie d'un sport d'antan, qu'il qualifie crûment d' « art de la chair ». |
RésuméDans cet essai, P. Virilio analyse le sport et son spectacle au prisme de sa théorie critique fondée sur la vitesse et l'accélération du monde. Le philosophe interprète la culture sportive de la modernité comme une quête de vitesse qui confine paradoxalement à l'inertie et à la désincarnation, engendrant tout à la fois la mutation des corps et le dédoublement de la personnalité. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Date de parution
2 juin 2022
Collection(s)
Homo ludens
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782221253717
Nombre de pages
69
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
0.9
cm
Poids
82
g
|