Psyché dans ses reflets (d'amour) créateurs face aux séparations : Montaigne, Descartes, Pascal, Freud, Magritte
Gérard Pirlot
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPsyché dans ses reflets (d'amour) face aux séparations Montaigne, Descartes, Pascal, Freud, Magritte « La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute », « Je replie ma vue en dedans », « Je me roule en moi-même » écrit Montaigne. L'auteur des Essais instaure un dialogue avec des absents dans une forme de parole associative dictée à un secrétaire non destinataire de ses pensées. Ce dispositif n'est pas sans en rappeler un autre, celui de la cure analytique. Le projet de ce livre est de parcourir plusieurs facettes du négatif constitutif du bon fonctionnement du psychisme. Ce qui manque est en effet ce qui permettra au « moteur » psychique de se mouvoir en créant, représentant, désirant, l'objet perdu. Les oeuvres littéraires, philosophiques ou picturales témoignent, comme le rêve, de ce processus. Les trois rêves de Descartes, qui décideront de sa vie de philosophe, recèlent des éléments étranges positivant une hallucination négative, celle d'une rêverie maternelle trop tôt perdue. L'investissement passionnel des mathématiques de Blaise Pascal a pu avoir comme adjuvent celui de la relation gémellaire à sa soeur Jacqueline afin de dépasser des effondrements précoces dus à l'absence prématurée de la mère. Ces trois oeuvres traduisent, chacune à leur manière, ce dont rendent compte les oeuvres de nombre d'orphelins créateurs. Une langue d'adoption dit ce qu'une langue maternelle ne peut exprimer, comme tendent à le montrer les oeuvres de Julien Green, de Samuel Beckett, d'Emll Cioran et de Vladimir Nabokov. Les toiles de René Magritte et le récit de Shahrâzâde dans Les Mille et Une Nuits joignent fiction et création pour déjouer une brûlure traumatique indicible. C'est à partir de sa propre sensibilité que chaque créateur découpe dans un réel inconnaissable, un espace de perspective et narratif comme celui qu'a imposé Sigmund Freud dont la psychanalyse a ouvert un champ scientifique qui s'est avéré être une alternative esthétique à l'objectivation psychiatrique. |
RésuméUne étude du psychanalyste sur le rôle du manque et des blessures d'enfance dans le processus créatif, à partir d'exemples de vies et d'oeuvres de philosophes et d'artistes. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 août 2018
Collection(s)
Chemins cliniques
Rayon
Psychologie
EAN
9782810705740
Nombre de pages
401
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.1
cm
Poids
494
g
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