Un peu profond ruisseau : la mort en littérature
Jean Roudaut
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Dans tout roman la mort est présente sous la forme simple de l'achèvement. La mort violente ou naturelle, brutale ou détaillée du héros, et de ses compagnons, en est la métaphore. Elle est en fait très ordinaire. Stéphane Mallarmé tient le Styx pour "un peu profond ruisseau". Une mort discrète imbibe la vie comme une eau la prairie. On a sans cesse à franchir la limite, la fin du paragraphe, celle du chapitre, plus difficile, celle du livre. Et si le chant reprend, c'est qu'on a deux fois vivant franchi l'Achéron. Comme Nerval après chaque douloureuse exploration qu'on dit être la folie. C'est un événement "trop calomnié", la mort, tant qu'on ne la tient pas pour ordinaire. Elle est aussi intime que la "petite mort" aux amants. Elle peut être trop redoutée. » |
RésuméDe S. Mallarmé, qui disait du Styx qu'il était un peu profond ruisseau, à G. de Nerval, l'auteur étudie la mort dans la littérature, que celle-ci soit naturelle, brutale, discrète ou détaillée. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 juillet 2020
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782868536686
Nombre de pages
221
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
15.0
cm x
2.2
cm
Poids
304
g
|