Lettres de Volterra. Etrusques, poussière et destin des migrations. Tombeaux étrusques
Delphine Durand
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLettres de Volterra Caton le Censeur rappelait dans ses écrits, au moment où Rome étendait sa domination, l'ancienne puissance des Étrusques. Quant au poète Properce, il évoquait les vestiges de Véies : « dans les murs retentissait la trompe du berger et les laboureurs semaient dans les ruines ». Semer dans les ruines... La langue étrusque, langue perdue et presque impossible à traduire, langue unique déifiant le féminin, la culture du père incarnée dans la langue de la génitrice, langue guettée par la mort. On pense à la langue kabyle portée par Jean Amrouche : « Connais-tu mon père et ma mère ? Car je n'ai ni terre ni mère, je suis orphelin sans patrie ». Perdre sa langue. L'immigré des terres lydiennes, éclairé par le sombre soleil du destin, le barbare est toujours orphelin. Langue des hommes partagée entre le rien et la puissance, retracée dans les psalmodies funéraires des tombeaux de Volterra. L'énigme des Étrusques, c'est la solitude sans rémission de l'exilé d'aujourd'hui. |
RésuméUn poème qui rend hommage aux anciens habitants de Volterra. Il est suivi d'un essai lyrique sur le thème de la langue étrusque et de leur origine lydienne, puis de deux tombeaux poétiques liés à ce peuple. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
9 mars 2020
Rayon
Essais, correspondance
Contributeur(s) Noran El-Amouri
(Illustrateur) EAN
9782491181024
Nombre de pages
80
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
0.6
cm
Poids
106
g
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