La Peugeot 505 de mon père

Ce que dit l'éditeur

Ultime propulsion de la marque, la 505 est la première lionne à sortir ses griffes, et ce bien avant une certaine 205. Sous des allures sages, la sobre berline cache en effet un tempérament de feu. Les impressionnantes Turbo Injection, V6 S et autres GTI offrent des performances de tout premier ordre, rivalisant avec les références allemandes de la catégorie BMW et Audi. Et pourtant, rien ne prédisposait cette paisible familiale à connaître une telle destinée. Présentée en mai 1979, la 505 a la lourde tâche de succéder à la fois à la valeureuse 504, alors en fin de carrière, ainsi qu'à la luxueuse 604, retentissant échec commercial. La Sochalienne doit affronter une nouvelle génération de berlines françaises converties à la traction avant, à l'instar de la Citroën CX et de la Renault 20. La 505 va néanmoins relever le défi avec brio, se déclinant aussi bien en berline qu'en break, des versions les plus économiques aux plus sportives. Elle s'éteint en 1992 au terme d'une très belle carrière, sa production dépassant les 1 300 000 véhicules.