Français langue morte. L'anti-Millet
Richard Millet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« La poésie a pour devoir de faire du langage d'une nation quelques applications parfaites » disait Paul Valéry, dans le temps même où il rappelait que les civilisations sont mortelles - et où mourait la nôtre, dont il était parfaitement représentatif. Sa vision était plus large encore, quasi visionnaire : « Je vois passer l'homme moderne avec une idée de lui-même et du monde qui n'est plus une idée déterminée. Il ne peut pas ne pas en porter plusieurs ; ne pourrait presque vivre sans cette multiplicité contradictoire de visions ; il lui est impossible d'être l'homme d'un seul point de vue, d'appartenir réellement à une seule langue, à une seule nation, à une seule confession, une seule physique, etc. » L'époque à laquelle écrivait Montaigne était marquée par les ligues, les guerres de religions, la peste : son style même est une quête de vérité, aussi « ondoyante » que l'homme même. Celui de Valéry, incisif comme un oiseau qui fend l'azur tient le registre de l'intelligence qui survit aux civilisations... Nous n'écrivons pas dans le regret : nous écrivons après. Nous écrivons pour une nation posthume qui se souviendra de nous en une autre langue qu'on appellera français faute de mieux. La langue : la seule responsabilité politique que je me sente. Richard Millet |
RésuméUn essai déplorant l'appauvrissement de la langue française ainsi que ses implications culturelles. L'auteur relie la question de la langue à des réflexions politiques. Un second texte complète l'ouvrage, dédié à la tradition littéraire française dont l'auteur estime être l'un des derniers représentants. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
28 mai 2020
Rayon
Linguistique
EAN
9782912833631
Nombre de pages
172
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
15.0
cm x
1.0
cm
Poids
213
g
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