Le désir chez Luis Bunuel : entre cinéma et littérature
Claire Picod
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn adaptant des oeuvres romanesques au cinéma - La vie criminelle d'Archibald de la Cruz (1953), Él (1955), Le journal d'une femme de chambre (1964), Belle de Jour (1967), Tristana (1969) et Cet obscur objet du désir (1977) -, Luis Bunuel entend dénoncer les freins qui brident les individus et qui constituent une entrave à leur désir. Le véritable désir, souvent refoulé dans l'inconscient, se manifeste dans les rêves et les fantasmes. De même, des événements, qui semblaient relever du pur hasard dans un premier temps, traduisent, en réalité, l'inconscient des personnages. Le cinéaste nous révèle les impasses de la morale à travers un questionnement qui porte sur les notions de perversion et de déviance - masochisme, sadisme et fétichisme -, auxquelles peut conduire l'inhibition des pulsions. Toutefois, les personnages privilégient souvent l'attente à la réalisation de l'acte lui-même, en élaborant notamment des mises en scène. Le temps constitue, par ailleurs, un facteur essentiel pour la cicatrisation des blessures, la guérison ou, pour le moins, la rémission... |
RésuméEtude de la représentation du désir dans l'adaptation cinématographique d'oeuvres romanesques par Luis Bunuel. Dans une approche juridique, l'auteure explique que le réalisateur dénonce les freins qui brident les individus dans leur désir et révèle les impasses de la morale à travers un questionnement portant sur les notions de perversion et de déviance : sadisme, masochisme ou encore fétichisme. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 janvier 2023
Collection(s)
Droit et cinéma
Rayon
Spectacle, cinéma
Contributeur(s) Angel Quintana
(Préfacier), Daniel Meyran
(Préfacier) EAN
9782849344569
Nombre de pages
449
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
3.2
cm
Poids
724
g
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