Le cerveau comme machine
Olivier Caïra
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Cerveau comme machine Génies et surdoués à l'écran L'intelligence est devenue une obsession contemporaine. Longtemps cantonnés aux énigmes policières et à la science-fiction, les personnages surdoués sont désormais omniprésents sur le grand et le petit écran : drame psychologique, comédie familiale, biopic, super-héros, espionnage... Les grandes figures du XIXe siècle, comme Frankenstein, Holmes ou Nemo, n'ont jamais quitté les écrans, mais elles connaissent un renouveau, que ce soit sous des formes modernisées (Sherlock, Elementary) ou transposées (Dr House, Monk). De nouveaux profils apparaissent, plus jeunes (WarGames, Malcolm), plus féminins (Buffy, Millenium), plus diversifiés en termes d'origines, de parcours et d'apparence physique. On porte à l'écran la vie de grands esprits célèbres comme Marie Curie, Albert Einstein ou Stephen Hawking, et l'on réhabilite des génies méconnus (Un homme d'exception, Les Figures de l'ombre). À l'opposé de ces portraits réalistes, les scénaristes créent aussi des surdoués aux pouvoirs surnaturels, véritables cerveaux-combattants (Watchmen, Limitless) qui maîtrisent les machines (Le Cobaye, Westworld), voire la matière (Lucy, Transcendance). Face à des enjeux intellectuels tantôt dérisoires (The Big Ban g Theory), tantôt colossaux (The Imitation Game), les personnages surdoués se distinguent surtout par leur autonomie radicale - notamment leur athéisme - et leur posture ludique. Leur portrait est régi par une « norme d'anormalité » qui les singularise, le plus souvent par des handicaps sociaux, physiques ou psychiatriques. Enfants terriblement matures ou adultes peu responsables, ils perturbent le jeu universitaire (Will Hunting, L'Homme qui défiait l'infini), bousculent les institutions (Profession : Génie, Incorporated), et inversent les rapports de force (La Stratégie Ender). Les humains ne sont plus les seuls protagonistes de la course au Q.I. : du chimpanzé optimisé (La planète des singes) à l'intelligence artificielle en réseau (Person of Interest), en passant par toutes sortes de cyborgs et d'androïdes, le personnage surdoué permet d'ausculter l'évolution de nos représentations du corps, du lien social, de la technique et du pouvoir. Portant sur plus de 200 films et plus de 100 séries, Le Cerveau comme machine se donne pour objet d'identifier les grandes tendances à l'oeuvre dans la fiction occidentale et les principaux stéréotypes qui se sont construits autour de l'intelligence extrême. |
RésuméA partir d'un corpus de plus de 200 films occidentaux et 100 séries, une étude sur l'intelligence à l'écran. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 janvier 2020
Collection(s)
Emprise de vues
Rayon
Spectacle, cinéma
Contributeur(s) Barry Levinson
(Préfacier) EAN
9782825711293
Nombre de pages
374
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
cm
Poids
645
g
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