L'enfance de l'art ou L'agnomie de l'art moderne : note sur le réalisme de Courbet
Serge Bismuth
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurProudhon qualifia l'œuvre de Courbet de «joyeuseté picturale». Il est vrai que c'est par un immense rire qu'il fut accueilli. Ludwig Wittgenstein était certain que : «Les problèmes philosophiques naissent quand le langage est en fête». On aura tout lieu de penser que Courbet mit effectivement en fête le langage des arts plastiques à un moment où l'idéal formel des Davidiens réglait la tradition académique. Le problème ne serait qu'affaire de mode ou de goût si cette tradition n'avait institué dans quelques esprits, comme celui de Wilhelm Worringer, la certitude que «le paradigme de toute esthétique (...) est et demeure l'art classique». C'est probablement encore, pour beaucoup, cette certitude qui fonde toute expérience esthétique. Mais elle ne permettra jamais d'aborder bien des œuvres contemporaines autrement que par le rire ou la stupeur et de ne les considérer, a priori, que comme régressives. |
RésuméCourbet mit en fête le langage des arts plastiques à un moment où l'idéal formel des Davidiens réglait la tradition académique. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 juin 2001
Collection(s)
Ouverture philosophique
Rayon
Peinture, gravure
EAN
9782747510417
Nombre de pages
267
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.5
cm
Poids
376
g
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