Amphithéâtre des sciences mortes. Vol. 1. Comment on devient mage ?

Ce que dit l'éditeur

Joseph-Aimé Péladan (ou Péladan), dit Sar Mérodack Joséphin Peladan, nait à Lyon le 28 mars 1858 et meurt à Neuilly-sur-Seine le 27 juin 1918. Ecrivain, critique d'art féru d'occultiste, il fit la connaissance de Léon Bloy, de Paul Bourget et de Jules Barbey d'Aurevilly qui accepta de bonne grâce de préfacer son roman, Le Vice suprême, ouvrage qui lui conféra tout de suite une certaine notoriété ainsi qu'une notable célébrité dans les milieux artistiques parisiens. Il avait 26 ans.

Péladan, durant son adolescence, avait été sensibilisé, instruit et initié à l'ésotérisme par son frère Adrien, médecin fort érudit.

En 1888, accueilli, puis initié par Papus et Stanislas de Guaita, il devint membre de la première loge de l'Ordre Martiniste, sise rue Pigalle, à Paris.

La même année, Joséphin Péladan fonda avec Stanislas de Guaita l'Ordre de la Rose-Croix kabbalistique qui comptait parmi ses premiers membres Barlet et Papus. Mais Péladan se détacha avec fracas de ses compagnons pour fonder en 1891 l'Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Critique d'art, dramaturge à la plume alerte, chantre du mouvement symboliste, il lança Les Salons de La Rose-Croix qui eurent un grand succès, où une soixantaine d'artistes vinrent exposer leurs œuvres.

Comment on devient Mage, que nous rééditons, fut publié pour la première fois en 1891, il s'agissait du premier opuscule d'une œuvre magistrale intitulée Amphithéâtre des Sciences Mortes qui comprendra pas moins de sept volumes. C'est dans ce texte que l'on trouve ces phrases saillantes de l'auteur : « Par mon frère, le docteur Péladan qui était avec Simon Brugal, de la dernière branche des Rose-Croix, dite de Toulouse, comme les Aroux, les D'Orient, les vicomtes de Lapasse - et qui pratiqua la médecine occulte, sans rémunération, je procède de Rosencreuz. »