De Parsifal à Don Quichotte : Le secret des troubadours. La clé de Rabelais : le secret des corporations - Joséphin Peladan

De Parsifal à Don Quichotte : Le secret des troubadours. La clé de Rabelais : le secret des corporations

Joséphin Peladan

Delphica, Age d'homme | mars 2011
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Ce que dit l'éditeur

« C'est un lieu commun de l'expérience que le bien est difficile à faire. On ne réalise de l'Idéal qu'avec une complicité des circonstances, et le désir n'implique pas la vocation » !

Ce passage, Péladan l'écrit dans son Secret des Troubadours... Ici, la lucidité sans cynisme a triomphé des démons de l'ambition littéraire. Car s'il est un artisan des Lettres françaises qui a cherché l'idéal lyrique et moral, par-delà la gloriole du littérateur mondain, c'est bien Joséphin Péladan !

Les deux ouvrages que nous rééditons ici marquent cette métamorphose du Mage-écrivain au Sage-essayiste, qui sert un nouvel humanisme. Péladan se fait désormais l'avocat de la mentalité de l'ancienne France, autant que celle qui a présidé à la Renaissance italienne. Sagesse serait un bien grand mot pour définir notre écrivain, s'il n'était que la nouvelle démarche de notre auteur, à l'orée de la Belle Époque et de la Grande Guerre, oeuvre désormais pour livrer au lecteur attentif tout un bagage initiatique, sans les pièges du lyrisme... aux racines du langage poétique et romanesque occidental. Il s'agit aussi d'évoquer cet inconscient collectif qui a forgé l'Europe actuelle. Et Péladan le dépeint à grands traits mnémoniques. C'est d'abord l'Idéal chevaleresque de Perceval-Parsifal, qui englobe, du XIe au XVe siècle, les futures agapes corporatives, du moins telles que l'auteur les conçoit hardiment, dans sa vision mystique de l'âme occidentale. Ne va-t-il pas jusqu'à rattacher la geste dantesque à la sagesse des fidèles d'amour templier ?

Péladan trempe sa plume non plus pour dépeindre une décadence latine contemporaine (celle de son Éthopée, oeuvre romanesque de plus de vingt volumes), mais un Moyen Âge où le mot d'ordre du mendiant d'Assise ou du Templier Hugues de Payen nourrit toute une littérature d'exemplarité.

C'est ensuite, dans son Secret des Corporations, une quête aux sources du langage imagé et crypté, tel que le moine bénédictin Francesco Colonna, puis Rabelais, « les plus illustres des escribouilles gouliards », en auront l'usage virtuose, grands maîtres des corporations de leur époque, en Italie et en France, ennemis de l'absolutisme royal. Ces mêmes corporations du compagnonnage, qui seront, à la fin du XIXe siècle, mises à mal par l'hydre industrielle, feront dire aussi à Péladan, qui voyait dans le retour à une geste esthétique et artistique, à l'aune du Sacré, une nouvelle religion pour l'avenir... qu'à la différence de cet âge d'or du Moyen Âge, « il n'existe plus [aujourd'hui] d'art, [parce] qu'il n'y a plus que des artistes d'un individualisme exaspéré » !

Résumé

Une lecture ésotérique d'oeuvres du Moyen Age, de l'oeuvre du moine bénedictin F. Colonna Le songe de Poliphile ou encore de Rabelais. Elle permet de voir dans le langage traditionnel des corporations, spécifiquement français mais incompris du pouvoir temporel, une source essentielle. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
22 mars 2011
Collection(s)
Delphica
Rayon
Essais, correspondance
Contributeur(s)
EAN
9782970069898
Nombre de pages
142 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x 1.3 cm
Poids
342 g