La nuit, j'écrirai des soleils
Boris Cyrulnik
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa nuit, j'écrirai des soleils « Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur, et aux histoires des enfances fracassées, qu'il est toujours possible d'écrire des soleils. Combien, parmi les écrivains, d'enfants orphelins, d'enfants négligés, rejetés, qui, tous, ont combattu la perte avec des mots écrits ? Pour eux, le simple fait d'écrire changea le goût du monde. Le manque invite à la créativité. La perte invite à l'art, l'orphelinage invite au roman. Une vie sans actions, sans rencontres et sans chagrins ne serait qu'une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace. Crier son désespoir n'est pas une écriture, il faut chercher les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi. Il faut mettre en scène l'expression de son malheur. L'écriture comble le gouffre de la perte, mais il ne suffit pas d'écrire pour retrouver le bonheur. En écrivant, en raturant, en gribouillant des flèches dans tous les sens, l'écrivain raccommode son moi déchiré. Les mots écrits métamorphosent la souffrance. » B. C. Un livre bouleversant, de témoignage et d'émotion, où Boris Cyrulnik convoque les déchirures d'écrivains célèbres, les conjugue à l'aune de ses propres souffrances pour mieux convaincre chacun de nous des bienfaits de l'imaginaire, de la puissance du rêve, des pouvoirs de guérison que recèle l'écriture. |
RésuméB. Cyrulnik relate la manière dont la littérature, l'écriture et la lecture permettent de s'évader, de s'inventer un monde, de combler un manque ou de fuir la réalité. ©Electre 2024 |
Caractéristiques EAN
9782738148285
Nombre de pages
300
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.3
cm
Poids
365
g
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À propos de l'auteurBoris Cyrulnik, neurologue et psychiâtre, a introduit en France la notion de résilience définie par le psychiatre américain John Bowlby et dont il est un exemple vivant ainsi qu'il le raconte dans ses mémoires Sauve-toi, la vie t'appelle. |