François Mitterrand et la guerre d'Algérie
François Malye , Benjamin Stora
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurUne enquête passionnante sur le dernier tabou du mitterrandisme 1er novembre 1954, l'Algérie s'embrase. En tant que ministre de l'Intérieur, François Mitterrand se retrouve au coeur de la tourmente. Pas question pour lui, ni d'ailleurs pour la majeure partie de la classe politique, d'envisager l'indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d'imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet, il reste un homme d'ordre, fidèle à la politique répressive qui s'installe. La guillotine en devient une des armes. Quand François Mitterrand quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante-cinq condamnés à mort ont été guillotinés en seize mois. Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort peut-il accepter l'exécution des militants algériens ? Comment expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du futur président de la République ? Ce livre montre que François Mitterrand n'a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne. Nourri de documents et de témoignages inédits, il est le fruit d'un long et méticuleux travail mené par un journaliste et un historien. Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, le président fera cet aveu : « J'ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. » |
RésuméEn s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages (ceux de R. Dumas, G. Halimi entre autres), cet essai revient sur le rôle de François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie, notamment à partir de février 1956 où il devient ministre de la justice. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 octobre 2010
Rayon
Guerre d'Algérie
EAN
9782702140802
Nombre de pages
302
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.5
cm
Poids
374
g
|
À propos de l'auteurBenjamin Stora est un historien et un universitaire que ses origines pied-noir et la déchirure de l'exil ont naturellement conduit à faire du Maghreb et de la colonisation ses champs d'étude. |