Dire oui au monde : une théorie de la fête
Josef Pieper
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDire oui au monde Une théorie de la fête Qu'est-ce qu'une fête ? D'où nous vient cette incroyable audace, par exemple, de fêter un anniversaire ? Sommes-nous si sûrs qu'il est bon d'être né et de vieillir ? Ne cherchons-nous pas, par des soirées hypnotiques et alcoolisées, à oublier que nous sommes misérables et promis à la mort, et que pendant ce temps des multitudes ploient sous la violence et l'injustice ? Et pourtant, plus que nous autres repus de marchandises, les pauvres ont le sens de la fête, et ils savent célébrer la moindre lueur. Dans ce grand petit livre, Josef Pieper s'efforce de dégager le fondement de toute vraie fête et de distinguer celle-ci des pseudo-fêtes et des anti-fêtes que nous multiplions dans une effervescence complice de la destruction. Partant des cultes païens et de la louange chrétienne, il analyse les fêtes de la Révolution française et celles du 1er Mai soviétique ou nazi, pour arriver au consumérisme actuel et poursuivre jusqu'à la fin des temps : quel est le seul motif de se réjouir qui tienne au milieu des ténèbres, et qui nous donne mission d'y être des témoins de la clarté ? |
RésuméEssai sur la signification profonde, la nature et l'origine de la fête, dans lequel l'auteur montre qu'une fois éliminées ses déclinaisons factices (distraction, fuite du néant, plaisir destructeur), son noyau fondamental est la bonté de l'être. Sa perspective articule cette définition à l'essence de la liturgie chrétienne. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 février 2022
Collection(s)
Philanthropos
Rayon
Penseurs chrétiens
Contributeur(s) EAN
9782706721915
Nombre de pages
151
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
197
g
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À propos de l'auteurJosef Pieper a renoncé à la sociologie à l'avènement du nazisme auquel il s'est opposé, et a choisi de se consacrer à la philosophie. Il a ancré sa réflexion dans la pensée de Platon, Aristote et Saint Thomas d'Aquin. Moins connu que d'autres intellectuels allemands, ses ouvrages sur les vertus théologales sont devenus des classiques. |