Pourquoi jeûner ? : Tout à la foi

Ce que dit l'éditeur

En 1966, Paul VI réorganise la disciple du jeûne dans la constitution apostolique « Pœnitemini », toujours en vigueur. Elle invite les fidèles à faire pénitence chaque vendredi, de s’abstenir de viande les vendredis de Carême, ainsi que de jeûner le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Dans cet esprit, l’Église « ne regarde plus dans les assiettes » : elle préfère une approche plus spirituelle du jeûne. Comment a évolué la pratique catholique ? Sur quelles bases ?
À quelques semaines du début du Carême, voici un documentaire consacré au jeûne. Une mode qui gagne la France et qui mobilise à nouveau les catholiques. Sur quelles bases ? Le jeûne a une dimension chrétienne souvent peu médiatisée qu’il est bon de revisiter à travers la culture contemporaine
La pratique contemporaine du jeûne tendrait à être un jeûne de remise en forme. Alors que des anciens racontent ce qu’était le jeûne il n’y a pas si longtemps encore, Vincent Cabanac, rédacteur en chef de la « Documentation Catholique » explique la position du magistère, depuis Paul VI jusqu’à aujourd’hui. Il fait également un lien avec la rencontre d’Assise en 1986 lorsque le pape Jean-Paul II a réuni les chefs religieux : la rencontre a débuté avec un temps de jeûne inter-religieux. Le jeûne appartient au patrimoine commun des religions.
Un témoin du jeûne : Jean Vanier, 80 ans, fondateur de l’Arche. Il parle du jeûne selon la parole du prophète Isaïe, « le jeûne qui plait à Dieu ».
Découverte aussi d’une communauté où le jeûne est encore très en honneur, celle des orthodoxes. Rencontre à la paroisse des Trois-Saints-Docteurs, avec des laïcs, un prêtre et l’archevêque Innocent sur le sens du jeûne.
Puis Sr Véronique Margron, théologienne, précise le sens du le jeûne dans le christianisme.