L'idéologie anglaise. Le positivisme, le pragmatisme
Maurice Campbell Cornforth
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMaurice Cornforth montre, que suite aux progrès de la science au XIXe siècle, opposer à la conception matérialiste de la connaissance, de la nécessité, d'un sens - racine des idées socialistes -, celle de l'idéalisme ancien, n'était plus tenable. Sur la défensive donc, la philosophie impérialiste dut reformuler les vieilles idées en leur donnant l'apparence de la « scientificité », du « naturalisme », afin de renouveler la guerre contre le matérialisme, mais cette fois, à travers le positivisme et le pragmatisme, en niant carrément en bloc la connaissance, la nécessité, le sens. En effet, pour Maurice Cornforth, ces philosophies, héritières directes de l'empirisme anglais du XVIIIe siècle, voient le monde comme une collection de faits, d'« actions qui marchent », d'événements atomiques dont la seule connaissance qu'on peut en avoir ne doit pas aller au-delà de l'établissement de règles pour prédire des sensations ou des actions qui rapportent et en aucun cas prétendre refléter adéquatement la réalité objective. Le positivisme et le pragmatisme peuvent alors interdire de fait la compréhension matérialiste du mouvement, de l'histoire et des interconnexions réels du monde et donc empêcher de transformer ce dernier à la lumière de cette compréhension. |
RésuméCet essai montre que le positivisme et le pragmatisme sont les héritiers directs de l’empirisme anglais du XVIIIe siècle. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 avril 2012
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Didier Renault
(Traducteur) EAN
9782915854367
Nombre de pages
298
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
1.7
cm
Poids
250
g
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