L'idéologie anglaise. Wittgenstein et la philosophie du langage
Maurice Campbell Cornforth
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMaurice Cornforth (1909-1980), élève de Wittgenstein à Cambridge reste à ce jour un théoricien majeur du marxisme britannique. Dans cette critique sans équivalent, il montre que le trait spécifique de la philosophie de Wittgenstein et de ceux qui l'ont suivi, ne réside pas tant dans ce qu'elle affirme, à savoir que la signification d'une expression verbale se résume à la détermination de son usage - prémisse tout à fait correcte -, que dans ce qu'elle en conclut par un précipité idéologique : la vanité de tout effort accompli dans le sens d'une rationalisation de ces usages, soit de la philosophie, et surtout de toute théorie générale de l'homme et de la société. On comprend qu'au XXe siècle, et notamment dès le début de la Guerre froide dans le monde anglo-saxon libéral, hanté comme ailleurs en Occident par le spectre du progrès social, la « philosophie du langage » prit un tel essor qu'elle y est devenue la philosophie dominante. |
RésuméTraduction de la seconde partie de L'idéologie anglaise offrant un panorama des idées de la philosophie du langage qui domine dans le monde anglo-saxon au XXe siècle. S'appuyant sur la pensée de Wittgenstein pour affirmer que la signification du langage se limite à son usage, elle montre la vanité de toute tentative de rationalisation de ces usages et donc de théorie générale de la société. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 mars 2011
Rayon
Philosophie, éthique
Contributeur(s) Didier Renault
(Traducteur) EAN
9782915854251
Nombre de pages
254
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
1.5
cm
Poids
230
g
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