Fernand Léger : un Normand planétaire
Benoît Noël
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa place de la Normandie dans l'oeuvre et la vie de Fernand Léger (1881-1955) est un axe inédit de recherche. Fils d'un maquignon d'Argentan, Fernand Léger est marqué dès l'adolescence par la personnalité de Charlotte Corday. En 1922, il hérite de sa maman d'une femme à Lisores (Calvados) où il viendra le plus souvent possible peindre des gouaches d'après des silex, des racines de poirier ou des feuilles de houx. Ces herbages sont le vivier des formes naturelles, contrepoints plastiques des formes de la vie moderne le fascinant : voitures, trains et avions. Épris des sinusoïdes du design scandinave comme d'art nègre et de jazz, Fernand Léger, rouquin taillé en Viking, mène une carrière planétaire d'Athènes à Honolulu. Dès 1911, son tableau Essai pour trois portraits est exposé, en l'espace de trois ans, à Moscou, Paris et New-York. En Normandie, sa mosaïque pour l'Hôpital Mémorial France États-Unis de Saint-Lô (1955) est l'exemple éclatant de cette dimension internationale. Elle représente deux jeunes femmes offrant une branche de pommier, symboles du renouveau et de la gratitude envers l'American Aid to France pour son concours à la reconstruction. Régulièrement, Fernand Léger va à Lisieux admirer le diorama coloré de sainte Thérèse, croquer le port de Trouville dont il apprécie les estivants populaires ou discuter affaires avec les marchands d'art du Bar du Soleil de Deauville. À Lisores, la mosaïque : La fermière et la vache rend hommage à sa mère et sur sa dernière toile, un veston posé sur une barrière suggère la présence immanente du père trop peu connu. Peu avant son propre décès, Fernand Léger exprima le souhait qu'on érige ses sculptures en céramique : La fleur qui marche (1952) et Le jardin d'enfants (1954) au bord de la mer et qu'on y laisse jouer librement les petits comme sur un toboggan des rêves... Cet essai est riche de témoignages, de reproductions d'oeuvres et de photographies inédits. Il suit Fernand Léger et les trois femmes de sa vie : Jeanne Lohy, Simone Herman et Nadia Khodossievitch pas à pas en Normandie : Argentan, Trun, Caen, Mortrée, Les Andelys, Rouen, Ménil-Gondouin, Lisores, Lisieux, Vernon, Évreux, Giverny, Sainte-Foy-de-Montgommery, Livarot, Le Havre, Cabourg, Trouville-sur-Mer, Deauville, Cherbourg, Vimoutiers, Dieppe, Saint-Valery-en-Caux, Varengeville-sur-Mer, Touques, Saint-Lô, Conches-en-Ouche, Flers ou Vascoeuil. |
RésuméCet essai, enrichi de témoignages, de reproductions d'oeuvres et de photographies inédites, est consacré à la place de la Normandie dans l'oeuvre et la vie de F. Léger. Fils d'un marchand de bétail d'Argentan, il hérite de sa mère une maison dans le Calvados, où il part peindre aussi souvent que possible. Ses sources d'inspiration ainsi que les traces de ses séjours dans la région sont évoquées. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 octobre 2015
Rayon
Peinture, gravure
Contributeur(s) Dominique Wallard
(Préfacier), François Du Chatenet
(Photographe) EAN
9782952413381
Nombre de pages
207
pages
Reliure
Broché
Dimensions
30.0
cm x
22.0
cm x
1.6
cm
Poids
1080
g
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