Un prêtre vrai, le Père André : dans la tourmente de la décolonisation et du Concile - Claude Mouton-Raimbault

Un prêtre vrai, le Père André : dans la tourmente de la décolonisation et du Concile

Claude Mouton-Raimbault

Editions de Chiré | novembre 2001
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Ce que dit l'éditeur

Missionnaire en Martinique, en Guinée, en Argentine, professeur dans divers établissements de formation (Orphelins-apprentis d'Auteuil, séminaires, etc...), officier d'aviation de bombardement en 39-40 et au 2e Bureau durant la guerre d'Algérie, fondateur d'œuvres multiples - aussi bien pieuses que sociales - le Père Michel André a vécu, parfois d'une façon dangereuse et éprouvante, la décolonisation et les conséquences du Concile.

Ami de Monseigneur Lefebvre, appartenant comme lui à l'Ordre des Spiritains, il fut avant tout un prêtre de terrain, un formidable éducateur de la jeunesse et entraîneur d'hommes.

Cependant toute son action, tout son apostolat dérivaient de la Messe de Saint Pie V, d'où émanent, selon son enseignement, toutes les grâces nécessaires pour le plein épanouissement spirituel et social ici-bas et pour le salut dans l'au-delà.

C'est pourquoi, il contesta que le Concile Vatican II fût pastoral et jugea catastrophique la nouvelle Messe de Paul VI.

En 1971, empêché de poursuivre l'évangélisation dans une paroisse florissante, qu'il avait créée dans la pampa, il quitta l'Argentine pour revenir dans son pays, la France, et dans sa province natale, l'Anjou, afin d'y fonder des chapelles, des oeuvres, et maintenir, sinon sauver, la Tradition.

Du même coup, il se portait au secours des prêtres persécutés et souvent laissés pour compte par leurs évêques. Il en regroupa jusqu'à 750 au sein de l'Association Noël Pinot. Certains n'avaient pour perspective que de mourir de faim. A ce jour encore, du fait de l'adhésion de prêtres étrangers et d'une attirance de plus en plus marquée de jeunes prêtres de tous horizons pour la Messe traditionnelle, ce nombre n'a quasiment pas diminué. Et près de 250 n'ont que des offrandes de messe, récoltées par l'Association, pour vivre...

Le Père André était «un prêtre vrai», c'est-à-dire d'une piété et d'une charité extrêmes. Victime bien souvent des persécutions des méchants et de la malice des «bons», il tâchait cependant d'être un «pont» et de tendre une main fraternelle à tous les prêtres, ses frères, - tout en restant ferme dans son combat.

C'est à essayer de décrire cette figure hors du commun - exemple pour les traditionalistes, sujet de réflexion pour les conciliaires - que Claude Mouton-Raimbault s'est employé.

Résumé

Prêtre missionnaire, le père Michel André a vécu d'une façon dangereuse la décolonisation et les conséquences du Concile Vatican II. Il fut avant tout un prêtre de terrain, un éducateur de la jeunesse et entraîneur d'hommes. Empêché de poursuivre son ministère en 1971, il revint en France et créa chapelles et oeuvres puis fonda l'Association Noël Pinot pour aider les prêtres persécutés. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
15 novembre 2001
Rayon
Divers
Contributeur(s)
Jean-Jacques Marziac (Préfacier)
EAN
9782851901019
Nombre de pages
525 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x cm
Poids
837 g