Marguerite Porete : une âme au travail de l'Un
Luc Richir
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAux XIIe et XIIIe siècles apparaît un courant de nature à subvertir les fondements de l'Occident chrétien : il s'agit du mouvement béguinal qui gagne principalement les Pays-Bas et la Rhénanie. Marguerite Porete est l'une des figures majeures de ce mouvement. Née à Valenciennes vers le milieu du XIIIe siècle, elle fut brûlée à Paris, le 1er juin 1310, pour avoir écrit «un authentique chef-d'oeuvre de la littérature spirituelle de tous les temps», le Miroir des simples âmes anéanties. La souveraineté de l'Un exige l'anéantissement de toute forme d'altérité susceptible d'amoindrir sa plénitude. C'est ainsi que la «bonté» de Dieu attend de l'âme qu'elle lui sacrifie son existence même, à savoir «toute la différence» qui la distingue du divin. Dieu, ce «Très Haut Jaloux», n'a qu'un désir : qu'elle lui fasse gracieusement don - «sans pourquoi» - de son être, lequel se confond, pour Porete, avec l'essence de l'humanité : une volonté libre. |
RésuméL. Richir donne la vision spirituelle de M. Porete, issue du courant apparu aux XIIe et XIIIe siècles, le mouvement béguinal. M. Porete, née à Valenciennes vers le milieu du XIIIe siècle, fut brûlée à Paris, le 1er juin 1310, pour avoir écrit le Miroir des simples âmes. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 avril 2003
Collection(s)
Figures illustres
Rayon
Auteurs médiévaux
EAN
9782870600993
Nombre de pages
159
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
1.0
cm
Poids
300
g
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