Le loup dans la bergerie : droit, libéralisme et vie commune
Jean-Claude Michéa
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe loup dans la bergerie Au rythme où progresse le brave new world libéral - synthèse programmée de Brazil, de Mad Max et de l'esprit calculateur des Thénardier -, si aucun mouvement populaire autonome, capable d'agir collectivement à l'échelle mondiale, ne se dessine rapidement à l'horizon (j'entends ici par « autonome » un mouvement qui ne serait plus soumis à l'hégémonie idéologique et électorale de ces mouvements « progressistes » qui ne défendent plus que les seuls intérêts culturels des nouvelles classes moyennes des grandes métropoles du globe, autrement dit, ceux d'un peu moins de 15 % de l'humanité), alors le jour n'est malheureusement plus très éloigné où il ne restera presque rien à protéger des griffes du loup dans la vieille bergerie humaine. Mais n'est-ce pas, au fond, ce que Marx lui-même soulignait déjà dans le célèbre chapitre du Capital consacré à la « journée de travail » ? « Dans sa pulsion aveugle et démesurée, écrivait-il ainsi, dans sa fringale de surtravail digne d'un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales, mais également les limites naturelles les plus extrêmes. » Les intellectuels de gauche n'ont désormais plus aucune excuse. |
RésuméDans cette transcription d'une conférence prononcée à Nice en novembre 2015, le philosophe s'interroge sur l'irruption du capitalisme dans le socialisme. Alors que les sociétés humaines ne sont plus unies par le lien du partage, le seul espace commun est celui régi par le droit. On assiste donc à une juridicisation de la vie commune. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
19 septembre 2018
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782081433342
Nombre de pages
163
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.3
cm
Poids
212
g
|